Mot de la directrice artistique D. Kimm

Vous avez déjà entendu parler du «pitch d’ascenseur» où tu dois pouvoir expliquer à quelqu’un d’important — coincé avec toi dans l’ascenseur — ce que tu fais. Il faut synthétiser et atteindre la cible avant… que la porte ne s’ouvre.

Ça n’a jamais été mon fort. Comment expliquer c’est quoi Les Filles électriques en une phrase punchée qui dit tout? C’est trop complexe, diversifié, inventif, magique.

La compagnie célèbre cette année ses 15 ans et il y a de quoi être fier. Les Filles électriques sont resplendissantes, toujours aussi vibrantes et inventives, et plus que jamais en feu avec deux créations d’envergure en 2016.

Il y a l’exposition Abrazo, réalisée en collaboration avec ma complice, la photographe Caroline Hayeur, qui porte sur le milieu du tango. C’est la première fois que le monde secret du tango que je danse depuis quelques années (et qui est le seul moment où je me vide la tête) vient rejoindre mon territoire artistique.

Et il y a mon premier spectacle jeune public Comment j’ai appris à parler aux oiseaux dont la première aura lieu dans le cadre du festival Les Coups de théâtre en novembre. C’est tout un honneur que de jouer dans ce prestigieux festival et c’est un agréable retour à un projet solo après plusieurs années de projets collectifs (bonjour la coordination!). Je dis projet solo, mais en fait je suis entourée d’une équipe de collaborateurs divins.

Ce qui m’amène à vous révéler le secret du succès de la compagnie Les Filles électriques et ce qui m’a permis d’évoluer de manière audacieuse durant 15 ans: mes collaborateurs! Je sais bien m’entourer et j’ai la chance de travailler avec des artistes extraordinaires. Ils sont tous, à leur manière, des Filles électriques!